La contrainte
Introduction :
Au fil du temps, les artistes ont dû se soumettre à un certain nombre de contraintes, et ceci dans tous les domaines. André Gide pose la thèse que « L’art naît de contrainte, vit de lutte, meurt de liberté » pour nous inviter à réfléchir sur la liberté, cette liberté qui peut être entraînerai la perte de cet Art ou, au contraire, qui donnerai un aspect nouveau, fascinant dans lequel l’artiste pourrai exposer tout son savoir-faire et ainsi captiver son admirateur. Comme nous le verrons également, les combats menés par les créateurs ont été nécessaires au développement de l’Art.
Problématique : La contrainte est-elle vraiment nécessaire à la création ?
Thèse : La contrainte est nécessaire à la création
Tout d’abord nous allons définir les notions d’art et de contrainte. L’art est une activité humaine, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, s'adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l'intellect (wikipedia). Une contrainte est une règle obligatoire qui réduit la liberté d'action. Une contrainte peut être exercée de façon physique ou morale. De façon générale, une contrainte est une restriction de quelque ordre (WIKIPEDIA).
Sous la contrainte, l’artiste crée pour laisser une trace. Avant de mourir des grands écrivains ont prononcé des mots que des proches près d’eux ont retenus et qui se répètent de génération en génération. En voici quelques-uns, trouvés dans le "Dictionnaire de la mort des grands hommes" écrit par Isabelle Bricard. Balzac, sur son lit de mort, appela le médecin de "La Comédie Humaine", l'un des 3 000 personnages qu'il avait créés. "Appelez Bianchon ! Seul Bianchon peut me sauver !" Ce sont les plus belles paroles qu'un écrivain puisse prononcer dans une telle circonstance... Maupassant, après plusieurs mois de délire dans la clinique du Docteur Blanche : "Des ténèbres, oh ! Des ténèbres !". Musset : "Dormir, enfin je vais dormir !".
L’artiste peut aussi créer pour libérer