La Contrebande de Tabac : Historique

Définition de la Contrebande de Tabac :
La Contrebande de Tabac est le commerce illicite de cigarettes ou de produits dérivé du tabac pour lesquels il n’a été acquitté ni droit de douane, ni taxe. Au début du XXIème siècle, les marchés parallèles les plus répandus sont ceux de la Contrebande de tabac. Ce marché est estimé à près d’un dixième des vente mondiale, soit 600 milliards de cigarette. La contrebande vise aussi le tabac brut, les feuilles de tabac, les cigares ainsi que les fausses vignettes fiscales.

Partie I :
Richelieu, en 1629, met en place une grande taxe sur l’importation de tabac puis Colbert décide, en 1675, de faire de sa fabrication un monopole d’Etat.

L'abbé Bourgeois, en 1894, dans ses "Recherches sur Chapelle des bois", consacre tout un chapitre à la contrebande des marchandises.

A Chapelle, durant les années de la Révolution et de l'Empire, presque tous les hommes valides étaient contrebandiers, soit à titre personnel soit le plus souvent pour le compte d'autres individus qui les engageaient comme porteurs. Ils choisissaient les nuits les plus noires, les sentiers ou chemins les plus inconnus, les temps les plus affreux.

Avant 1914 l'impôt sur les allumettes était énorme. Certains en fabriquaient avec des bâtonnets de bois, du phosphore et du souffre. Beaucoup les achetaient à des contrebandiers qui les importaient de Suisse. Le "métier" de contrebandier a bien évolué depuis cette époque. Comparés à leurs successeurs, ceux de 1850 étaient des "durs" !

Partie II :
Moyens Contrebandiers : On conduisait des cuves, des seaux à double fond, des billes de bois savamment creusées et remplies de marchandises, tels que des étoffes, des châles, des tabacs, etc ...

Moyens Douaniers : La contrebande attire évidemment les douaniers. Il y avait une caserne de 15 douaniers à Foncine le bas; et en 1940 on voyait encore sur le chemin des Serrettes une baraque en bois d'où ils surveillaient la