La controverse de valladolid
I/ Au cœur du débat - dialogue : nombreux tirets ; vbs de parole (ll 3, 6, 10, etc …) ; qqs passages narratifs (ll 4-5 ; 26-27 ; 32 è pour préciser certaines attitudes (« saisit le 1er feuillet » (4-5) ) ou pensées ( « Tout cela ne le surprend pas » (32) )
- 3 personnages en présence : Sépulvéda (l 4) ; le prélat, légat du Pape (l. 3) et Las Casas (l. 10)
- Sépulvéda, philosophe (fait réf à Aristote ; l. 2), annonce la thèse qu’il va développer : l. 1 ; Las Casas la réfute (ll 10 sqq) ; le légat arbitre (ll 49-50), mais intervient aussi pour recentrer le débat (ll 23-25).
- Si chacun est censé prendre la parole tout à tour, l’échange est plutôt vif : bcp de « ! » ou de « ? » dans les répliques de Las Casas è émotion présente. (plutôt persuasif).
- Le discours de Sépulvéda est plus méthodique, organisé, énoncé froidement : « il a préparé tout un dossier » (4) ; « commence une lecture à voix plate » (26) è cherche plutôt à convaincre = laisse croire que ce qu’il dit relève d’une Vérité « indiscutable » (26-27)
II / Un dialogue éristique - C’est Sépulvéda qui semble mener le débat : le 1er a énoncé sa thèse ; la dvp – Las Casas la réfute point par point è 2 avis totalement opposés qui, ici, se répondent « du tac au tac ».
- 1er argt de Sépulvéda : Inidiens copieurs è serviles. Las Casas répond par un contre-argument (faux prétexte d’envahisseurs), un exemple (César et la Gaule) [= déductif] et conclut par une analogie (« nous faisons de même » (15) )
- Sépulvéda en vient à énumérer tt ce qui est, selon lui, caractéristique des êtres inférieurs (ll 28-31 puis 33-36) : ignorent la technologie (28), travaillent et mangent comme des animaux (28-29), ont mauvais goût et sont hérétiques (30-31) ; innocents (33), polygames (33-35) ; manquent de bravoure (35) et ignorent la valeur de l’argent et de l’or (35-36) è causes certaines de stupidité, selon Sépulvéda (dossier à charge)