La cosncience
Introduction
Je suis, j’ai conscience d’être, je veux, j’aime, je perçois (etc.)… Ma réalité de sujet ne me pose aucun problème (je suis et ça ne me pose pas de difficultés). D’autres parts, je suis un esprit dans un corps et cette unité de deux réalités ne me pose pas de problème.
Descartes Méditations métaphysiques.
Par ailleurs, cet être, ce moi est dans un monde : un monde que je sens (Nous avons sept sens (5 externes : vue, odoras, toucher, goût et ouï / 2 internes) et que je perçois. Dans le monde, je trouve d’autres moi, des alter-ego (autrui). Ce moi, il n’est pas moi mais pour lui, il a « toute dignité d’être moi, il est un « je » pour lui ».
Exemple : Je connais la plupart de mes propres pensés mais je suis incapable de connaître ceux des autres.
Cet autre que je perçois, éventuellement, je le devine par analogie mais je ne le connais certainement pas comme je me connais. (Exemple : l’autre pleur donc j’imagine qu’il est triste.) L’autre se situe donc à la fois dans la proximité et la distance. Cette distance, je vais essayer de la franchir au moyen du langage. Le langage me permet de dire le monde. Il facilite le passage de l’inconnu au connu. Nous cherchons de faire ce monde, le notre. Cette intention est partagée par chacun.
Problème : On alterne unité et multiplicité. Je suis moi-même UN et multiple (nous sommes changeants) Qu’est-ce qui garantit l’unité du moi ?
I. Qu’est-ce qu’un sujet ?
Cet arbre est. Ce chien est. Ces feuilles d’arbres sont. Je suis mais je sens bien que nous ne sommes pas tous de la même manière. Je suis et j’ai conscience d’être (en soi/pour soi). Je suis pour moi. J’ai conscience d’être, j’opère une réflexion sur moi-même. Mon corps est un ancrage dans l’espace (c’est celui qui me permet de me déplacer dans l’espace etc), mon esprit, lui, est un ancrage dans le temps. Autant je suis à l’aise de me déplacer dans l’espace, autant ça ne m’est pas possible dans le temps. Ce rapport au temps a