La cour du lion, commentaire
Intro : Classicisme : désir d'épurer la langue, harmonie et équilibre., en réaction au baroque ( tout n'est qu'illusion ). La Fontaine s'est inspiré d'auteurs grecs tels que Phèdre ou Esope. Deux recueils « Plaire » et « Instruire ». La fable constitue un apologue car récit à portée morale et philosophique. Réfléchit sur les moeurs des hommes et les dénonce. Pb: En quoi cette fable est-elle un apologue?
Un récit vivant et animé a) Une fable très structurée un récit : v 1 à 16 → cadre spatio temporel de l'histoire, pstation de la cour + époque indéfinie / v17 à 32 → intervention des animaux. L'intervention du renard s'oppose aux autres car octosyllabes : rupture une morale explicite : v33 à 36, dénonce la cour suivant la démonstration illustrée par le récit. Utilisation d'impératifs pour donner des conseils. Valeur universelle. b) Un rythme qui tient le lecteur en éveil vers de différents mètres : pstation en alexandrins puis octosyllabes nbx ejambements utilisation de la parataxe = absence de lien logique entre les phrases différents types de discours : direct ( V28/29 ) qui rend le discours plus vivant , discours narrativisé ( V30 , c'est bref) et le discours indirect libre ( V23/24) c) Un univers plaisant et original les animaux sont des stéréotypes traditionnels → le lion : le roi, la puissance, la cruauté, arbitraire / le singe : la flatterie / le renard : la ruse / l'ours : la maladresse et la lourdeur parallélisme entre monde humain et monde animal : les animaux sont personnifiés → sentiments, comportements et physiques humains des ref à des contextes différents : la monarchie du XVII avec « monseigneur », « Sire », « Majesté » / la mythologie avec « Pluton » / l'histoire romaine avec « Caligula » Un regard critique sur la vie de la cour a) Une galerie de portraits critiques l'ours : v16 à 18, allitération renforçant le