La cour du lion_ page 335 question 3:
Dans cette fable, les animaux sont personnifiés en courtisans par leur traits de caractères. Tout d’abord, ils sont dotés de volonté « voulut connaitre » v.1, sachent lire et écrire « une circulaire écriture » v.6, sachent parler « lui dit
Sire » v.28, « il manda » v.3 et connaissent les maladies humaines « un grand rhume »v.31
On y retrouve également le champ lexical de l’être humain: narine, mine, grimace, flatteur, colère… et le champ lexical de la monarchie: majesté, sceau, le Prince, le Monarque, Monseigneur…
Chaque animal incarne un trait de caractère:
•

L’ours incarne la maladresse, la lourdeur et la spontanéité. « boucha sa narine ». Il manqua de maitrise de son comportement physique en se « bouchant la narine » ce qui declencha la colère du Roi.

•

Lion, roi des animaux, incarne l’autorité, la puissance, la tyrannie et la violence. Il est associé a Caligula
(empereur romain célèbre par sa cruauté et ses crimes)

•

Singe incarne la flatterie. Il manque de naturel « approuva fort ». ce qui lui causa la mort. Il voulait louer le
Roi pour s’attirer ses bonnes grâces. Le rythme ternaire « et la griffe du prince, et l’antre et cette odeur » et répétition de la coordination « et » montre la gradation dans le mensonge.

•

Renard incarne la ruse et le mensonge. Conforme à la tradition du roman de renard où le goupil est malin et dissimulateur. Il montre sa capacité d’adaptation en recourant au silence et fait semblant d’avoir un rhume pour pouvoir s’en sortir.
La Fontaine nous communique ses idées et evite la censure en utilisant l’argumentation indirecte et en personnifiant les animaux, d’utiles outils pour instruire et plaire.

4. Commentaire du narrateur. Comparaison très desobligeante. L’humanité considérée comme la plus raffinée se trouve assimilée à une hiérarchie animale. Les oppositions entre la nature et la culture sont alors source de contrastes ironiques: « Quel Louvre! un vrai charnier », « furent parent de