La cousine bette
Ces deux femmes sont donc, sous de nombreux aspects, très différentes. Cela commence tout d’abord par le physique que donne Balzac à ses personnages. Lisbeth Fisher est, dès le début du roman, décrite comme une femme maigre, aigrie, sans charme, plus âgée qu’elle ne l’est en réalité. La façon qu’elle a de s’habiller traduit sa pauvreté et montre qu’elle n’est pas à sa place, qu’elle ne fait pas partie du monde de la bourgeoisie (« une vieille fille sèche qui paraissait plus âgée que la