La crise, chute du néolibéralisme dominant ?
I Racines et apogée du néolibéralisme
A/ Racines classiques du néolibéralisme
B/ Le néolibéralisme hayekien
II La crise du néolibéralisme
A / Déroulement de la crise
B / Impasse idéologique révélée par la crise.
Le discours économique dominant installé depuis la fin des années 70 est ordinairement qualifié de néolibéral. Il prescrit une extension maximale de la concurrence, une réduction drastique des impôts accouplées à la prohibition des politiques interventionnistes étatiques.
Cette idéologie ne découle pas d'un ordre naturel, malgré les efforts de ses disciples pour tenter d'imposer cette croyance, mais bien d'une diffusion prosélyte profitant de la chute du tout puissant modèle keynésien.
La crise actuelle nous force à nous interroger sur le bien fondé de la doctrine néolibérale.
Ainsi nous articulerons notre analyse sur deux parties principales :
Tout d'abord, une analyse succincte de la pensée néolibérale puis nous verrons en quoi la crise actuelle est un révélateur de l’impasse idéologique de ce courant de pensée.
I Racines et apogée du néolibéralisme :
Analysons ses racines et ses conséquences sociales dans un premier temps puis les contestations que ces racines ont suscitées au cours de l’histoire.
A/ Racines et conséquences sociales du libéralisme :
Ses sources sont les principaux penseurs classiques partisans d’un ordre «spontané» et de l’application aux actes économiques des principes libéraux découlant de la primauté de la liberté individuelle sur toutes les formes de pouvoir.
Adam Smith (1723-1790) analyse l'organisation sociale et le marché par le jeu de la célèbre « main invisible ». Il n'y a pas de déséquilibre durable possible sur les marchés ou l'offre équilibre forcément la demande grâce aux mécanismes des prix et ou la recherche des intérêts particuliers entraîne l’intérêt général.
David