La crise de 1929 et ses conséquences catastrophiques
Aux États-Unis, une entreprise aussi importante que General Motors a été pendant plusieurs mois au bord de la faillite, arrêtant une partie de ses activités et réduisant ses effectifs. Le chômage explose. La pauvreté gagne désormais des couches de plus en plus larges de la population. Et alors que les spéculateurs immobiliers, premiers responsables de la crise financière, reprennent leurs activités nuisibles, des millions de personnes, victimes de ces spéculateurs, sont à la rue, expulsées de chez elles.
En France chaque mois, le chômage grimpe car les licenciements se multiplient. Et ceux qui ont encore un emploi voient régulièrement leur salaire amputé par le chômage partiel. Ce sont les fins de mois qui commencent le 5, ce sont les médicaments qu’on ne rembourse plus, les cantines plus chères ou même refusées aux enfants des plus pauvres. L’essence trop chère, le fioul domestique trop cher, le gaz et l’électricité trop chers, sans parler de la viande et des fruits. Partout des magasins pour pauvres surgissent pour profiter de ce nouveau marché.
Mais non, pour les dirigeants du monde bourgeois, tout cela n’est rien ! Depuis quelques semaines, la Bourse connaît une nouvelle embellie, les cours des actions repartent. En clair, la spéculation, source de la crise financière, reprend de plus belle. Et ils osent parler de reprise ! Ce qui compte pour eux, ce ne sont ni le drame du chômage, ni la multiplication des travailleurs pauvres : seuls comptent vraiment les banquiers et la santé de leurs profits.
La crise a pris un caractère mondial et elle a des conséquences internationales dont on est loin de pouvoir encore mesurer l’ampleur. Nous ne savons pas non plus comment va évoluer la situation. Mais ce dont on est sûr en revanche, c’est que ni les gouvernements, ni les capitalistes n’ont de solution contre les