La crise de 2007
Entre 1994 et 2006, 15 millions d’américains ont ainsi accédé à la propriété. Les prix de l’immobilier sur la même période on augmenté de près de 5% par an stimulé par la demande croissante. Le montant global des prêts est passé de 500 milliard de dollars en 1995 à 3 700 milliards de dollars en 2003.
Vient ensuite la révolution des « subprimes ». Il s’agit de crédits accordés aux ménages qui faute de garanties suffisante n’avaient jusqu’à présent pas le droit au crédit. Ces crédits sont à taux révisables (ajustement rate mortgage). Après deux années de mensualités faibles les taux sont révisés tous les ans voire tous les six mois en fonction du marché et de la prime de risque. Les mensualités peuvent ainsi varier de plus de 100% d’un mois par rapport à l’autre. En 2006, 91% des crédits accordés sont de ce type. En cas de défaillance de l’emprunteur, les banques ont la possibilité de revendre la maison achetée à crédit, laissée comme garantie. L’augmentation des prix de l’immobilier ne fait que rassurer les banques qui accordent de plus en plus facilement des prêts.
Le nombre important de crédits accordés provoque un accroissement de la masse monétaire présente sur le marché et par conséquent des risques d’inflation. Afin d’éviter ce phénomène, la FED décide en 2006 d’augmenter ses taux directeurs de 1% à 5,25%. Cette hausse du taux d’intérêt est immédiatement répercutée par les banques