La crise de l'euro
Crise de l'euro : s'unir ou périr
Economie
Publié par: Larbi Publiée le : 05/07/2012 02:10:51
La crise est entrée dans une nouvelle phase qui oblige à davantage d'intégration bancaire et budgétaire. La crise de l'euro n'en finit plus. A la mi-mars, on pouvait la croire apaisée. Les créanciers privés avaient accepté de renoncer à la moitié de la valeur des titres publics grecs qu'ils détenaient et les Etats membres avaient débloqué une aide supplémentaire de 130 milliards d'euros à Athènes, moyennant la poursuite de la politique d'austérité. Par ailleurs, les 1 000 milliards prêtés par la Banque centrale européenne (BCE) avaient apaisé les tensions sur le financement des banques, et la fièvre sur les marchés de titres publics espagnols et italiens était retombée. Enfin, après une fin d'année 2011 et un début 2012 dramatiques pour l'activité, on pouvait s'attendre à une reprise modeste dans la zone euro au second semestre. Mais une fois de plus, l'incendie n'a pas tardé à repartir. Sur plusieurs fronts. Du côté de l'activité, l'argent injecté par la BCE n'a pas trouvé son chemin jusqu'à l'économie réelle. La panne du crédit, combinée aux effets récessifs provoqués par les restrictions budgétaires généralisées, a douché les espoirs de reprise. La demande intérieure est en chute libre dans les pays en crise, et globalement en baisse dans la zone euro. Alors qu'un nouveau ralentissement se profile outre-Atlantique et dans les pays émergents . En Grèce, c'est la politique qui a remis le feu aux poudres. Les élections législatives du 6 mai n'ont pas permis la formation d'un gouvernement, ouvrant une période d'intense incertitude quant à l'avenir d'Athènes dans l'euro. Un nouveau vote, le 17 juin dernier, a fait émerger une coalition dominée par les conservateurs, prête à se conformer aux exigences des bailleurs de fonds à condition que celles-ci soient assouplies. Ces nouvelles élections