La crise des banlieues
Phrases d'accroches : Je défends l’égaré, le faible, et cette foule Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écroule Et tombe folle au fond des noirs événements ; Etant les ignorants, ils sont les incléments ; Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire A vous tous, que c’était à vous de les conduire, Qu’il fallait leur donner leur part de la cité ; Que votre aveuglement produit leur cécité ; D’une tutelle avare on recueille les suites, Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes. Vous ne les avez pas guidés, pris par la main, Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ; Vous les avez laissés en proie au labyrinthe. Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ; Victor Hugo – L’Année terrible « À ceux qu’on foule aux pieds » |
Ou
Tiré du film Fracture " A force de les traiter comme des INDIGENES ( rapport avec les indigenes pendant la 2nd guerre m. ) , un jour ils s'en souviendront et ils nous feront la peau " .
Amenagement du territoire
La solution oscille tantôt entre répression et prévention, avec, en France, un accent fort sur la seconde, en tout cas jusque récemment
En général, actuellement, la lutte contre les « violences urbaines » prend plusieurs formes : Le renforcement de la présence policière dans les zones sensibles par une redistribution des forces vers celles-ci, qui sont elles-mêmes redéfinies[22], deux mouvements qui peuvent d'ailleurs accentuer involontairement la déstructuration des espaces visés ou le sentiment de déstructuration. Le meilleur équipement des policiers qui les accompagne pourrait quant à lui faire craindre aux jeunes un renforcement du contrôle pesant déjà sur eux. Rappelons à ce propos à la suite de Michel Foucault que la délinquance n'est qu'un construit de nos sociétés qui remplace d'anciennes formes d'illégalismes qui ne pouvaient pas, quant à elles, être contrôlées à distance, de loin. Ce construit s'opère par le biais de la mise en œuvre de