La crise des subprimes
Au moment de l’éclatement de la bulle immobilière, le système devenait moins rentable. Il fallait donc pouvoir se débarrasser de ces crédits peu sûrs. Les crédits « pourris » ont donc été titrisés, mélangés à des crédits « sûrs » puis vendus sur le marché des titres. Cette opération sur 3 niveaux a rendu quasiment impossible la possibilité de connaître la provenance des titres. De plus, les agences de notation, qui entraient dans le processus de titrisation, attribuaient une bonne note, accordant ainsi leur confiance aux produits titrisés.
Cependant, lorsque l’immobilier a connu une crise importante, et qu’il est devenu évident que ce système opaque n’était pas gérable, les agences de notation ont brutalement dégradé les notes de ces produits, provoquant une crise de confiance sur les marchés financiers. Cette méfiance s’est notamment exprimée entre les banques et a mis fin aux échanges entre elles ; ces banques qui n’échangeaient plus se sont trouvées dans le cas d’une crise des liquidités. Pour tenter de pallier à ce manque, les banques se sont mises à vendre des « bons » actifs ; devant le nombre de vente, les « bons » actifs se sont également mis à chuter. C’est finalement tout le marché des crédits qui est pris à la gorge. 2 organisations doivent être sauvées par le gouvernement américain (Freddie Mac et Fannie Mac – 5 200 milliards