ECONOMIE
Banques centrales : Pompiers de la crise des subprimes A la suite de la crise amorcée en 2007 aux États-Unis par le marché des prêts subprimes, les marchés financiers sont paniqués et l'économie réel est atteinte par une cascade de crises: crise de confiance interbancaire, assèchement de la liquidité,insolvabilité des acteurs économiques, déroute d'une certaine classe d'actifs, qui fait craindre un risque systémique.
Pour limiter l'augmentation des défauts de paiement et répondre aux besoins des banques commerciales, les banques centrales sont intervenues, représentant le dernier recours pour sauver un monde au bord de la faillite .

En effet, à cause de l'interdépendance des banques, la crise américaine est très vite devenue mondiale. Les banques centrales des pôles de la Triade composée de la Banque Centrale Européenne (BCE), la Réserve Fédérale des Etats-Unis (Fed), la Banque d'Angleterre et la Banque du Japon (BoJ), ont du trouver des solutions pour réaliser leurs missions principales : la stabilité des prix et des taux d'intérêt à long terme modérés.

La première à subir la crise est la Fed qui face au besoin de liquidités, choisis des solutions classiques, tout comme la BCE peu de temps après.
Tout d'abord, il a fallu imposer aux institutions financières de détenir, dans un compte ouvert auprès des banques centrales ou bien sous forme de cash dans leurs coffres, une fraction des dépôts de leurs clients sous forme de réserves obligatoires. Ceci permettant d'éviter un mouvement de panique similaire à la crise de 1929 au sein de la population.

Puis, pour assurer la stabilité du système financier et prévenir les risques systémiques, elles ont mis en avant leur rôle de prêteur en dernier ressort grâce à la mise à disposition des banques d'une fenêtre d'escompte, la Discount Window pour la Fed et le marginal lending facility pour la BCE. Ceci permet aux banques commerciales d'avoir accès à tout moment à des montants