La crise en irlande
Le déficit public du pays atteint des records avec 32 % du PIB, du jamais vu dans la zone euro.
Et c’est le peuple Irlandais qui va devoir payer les folies de ces banquiers qui ont littéralement joué au Monopoly (1 maison, 2 maisons.... un hôtel) pendant des années, prêtant à gogo à des investisseurs sans scrupules.
Mais qu'on se rassure, il ne touchera pas au budget des écoles ou de santé ! Ouf... Il ne touchera pas non plus aux salaires (déjà diminués) des fonctionnaires ni à l'impôt sur les sociétés. Il s'attaquera sans doute au salaire des ménages, réduira sans doute les (déjà bien faibles) allocations familiales, fera payer 10 euros le paquet de cigarettes, augmentera les taxes sur le pétrole, gaz, électricité, etc....
La catastrophe est telle que 4 entreprises ferment définitivement tous les jours, que le chômage atteint les 14%, depuis plusieurs mois les établissements financiers irlandais ne survivent que grâce aux injections massives de la Banque centrale européenne (BCE). Une situation, extrêmement coûteuse pour l'Irlande, à laquelle la BCE voudrait mettre un terme.
De plus, il y a un risque de « contagion » pour les autres pays européens, les plus faibles en somme tels que l’Espagne ou le Portugal. Comme l’a déclaré le président de l’UE, Herman Van Rompuy "Si la zone euro ne survit pas, l'Union européenne ne survivra pas non plus".
C’est ainsi que mercredi dernier, l’Irlande accepta l’aide de l’UE et du FMI. Cependant, il y aura une restructuration de fond en comble du système bancaire irlandais. Il y aura ensuite comme en Grèce, l'obligation pour l'Irlande de réduire ses déficits. Sur ce point, Dublin a déjà consenti des efforts très important, et un plan d'austérité budgétaire sur les quatre prochaines années devrait être dévoilé très prochainement.
Selon la presse irlandaise, le gouvernement envisage notamment de réduire le salaire minimum, de couper dans les allocations familiales et les indemnités chômages. La potion