La crise et après ? (Jacques Attali) Apôtre de la constitution de l'établissement d'un gouvernement mondial, il a tendance à dire que le maintien de la démocratie par la constitution d’un nouvel ordre mondial est incontournable. Il pense que l'économie régulée par une institution financière mondiale peut être une solution à la crise financière émergeant en 2008. Cette institution financière est une première étape vers l'instauration d'un gouvernement mondial. Dans « La crise et après ? », Jacques Attali commence par parler des différentes crises financières majeures que l’humanité a traversé. Il y décrit le processus de déroulement de ces crises qui celon lui, depuis le début du capitalisme au 12ème siècle, est souvent le même, à peu de choses près. Celon lui une crise financière « se déclenche dans la principale place financière du moment qui est aussi le cœur économique et politique ». Les différentes étapes sont la fragilisation de la monnaie, du budget, et des établissements bancaires du centre. Ces étapes ont généralement pour effet de consolider ce cœur économique si la crise est évitée ou de faire apparaitre un nouveau centre économique et politique si aucune solution n’a été trouvée. Jacques Attali nous parle ensuite de « ceux qui avaient prévu la crise et des raisons pour lesquelles ils n’ont pas été écoutés. Il fait référence à Martin Wolf, Chiefs economic commentator du Financial Times, à Nouriel Roubini, professeur d’économie à l’université de New York, et de nombreux autres économistes qui avaient tiré la sonette d’alarme avant l’heure. Selon Jacques Attali, ceux qui entendaient ces messages, et qui avaient le pouvoir d’enrayer la crise en marche, avaient a y gagner si ils n’y faisent rien. En effet les politiques préferaient annoncer une croissance économique pour ralier des electeurs plutôt que de prévenir contre une crise économique et financière. Les emprunteurs, telement contents d’acheter des biens au dessus de leurs moyens