La crise d'octobre
Octobre
Plusieurs évènements ont marqué l’histoire du Québec. Suite à ces derniers, de nombreux cinéastes produisent des documentaires qui relatent les faits de l’évènement. En 1994, Pierre Falardeau produit Octobre, un film qui est, dans mon opinion, plutôt une expression d’opinion qu’un documentaire. En effet, Falardeau défend les actions des membres du FLQ dans le film. Je ne crois pas que l’Office national du film avait raison de subventionner le film, car il défend ouvertement les actions des terroristes, ainsi qu’être un moyen pour Falardeau d’exprimer son opinion.
« C’est tout simplement de la littérature haineuse, comme celle de Ernst Zundel ou de Jim Keegstra. Il présente comme des héros sympathiques, qui pleurent quand ils lisent des poèmes, les quatre terroristes qui ont enlevé, séquestré, mutilé et étranglé Pierre Laporte. »
Premièrement, je ne crois pas que l’Office national du film avait raison de subventionner le film, car Falardeau utilise Octobre pour présenter son idéologie sur le sujet. Par contre, Falardeau est un indépendantiste qui détient plusieurs croyances en communs avec les felquistes. Du coup, dans son film, il présente plusieurs passages racistes. Par exemple, il est sujet à un moment dans le film d’un contremaitre anglophone et juif qui abuse sexuellement ses employés. Par contre, un cas comme celui-ci n’est pas réservé que pour les contremaitres anglophones – mais cela, le film n’en fait pas allusion. De plus, comment un programme fédéral peut-il subventionner un film qui défend les terroristes alors que 30 ans auparavant, c’est le gouvernement fédéral qui lançait les mesures de guerre contre ces mêmes terroristes? Falardeau présente, dans son film, les quatre tueurs de M. Laporte comme étant des héros, des hommes qui se sont sentis, à la dernière minute, obligé, au nom de leur révolution, de tuer le ministre comme si ce n’était pas dans leur plan