La crise s'enracine
I)
Lundi noir sur les marchés, chute des Bourses depuis le 1 Juillet.
Depuis la fin du mois de Juillet, les marchés financiers n’en finissent plus de plonger. Lundi 5 septembre, alors que les marchés américains étaient fermés pour cause de Labor Day, les bourses européennes ont enregistré de nouvelles baisses spectaculaires. → A paris, le CAC 40 est passé sous la barre des 3000 points (2999 points) depuis 2 ans. A Londres, Madrid et Francfort ou Milan, la situation était quasiment identique. Le secteur financier est la cause et la conséquence des turbulences. Ce Lundi les banques ont enregistré les plus fortes chutes en Europe (6,44%). Cette forte chute, peut être expliquée par les dettes souveraines présentes dans les bilans des établissements. Ces titres étaient considérés jusqu’à présent, comme étant des valeurs sûres, mais aujourd’hui elles sont assimilées à des produits toxiques capables de perdre de la valeur en cas de défaut d’un État.
Dette souveraine : Dette émise ou garantie par un émetteur souverain : un Etat, une banque centrale, une collectivité locale, une entreprise publique.
II)
L’aide à la Grèce dans l’impasse.
En effet, la Grèce est incapable de mettre en place des mesures de rigueurs jugées nécessaires par le FMI et la BCE.
Quelques chiffres : En 2009, avant la crise la dette publique grecque représentait 127% du PIB, en 2010 143%. Cette année on dépassera les 160%, et en 2012 on sera plus haut.
C’est dans cette situation tendue, que le marché redoute que la sixième tranche d’aide financière de 8 milliards d’euros ne soit pas versée comme prévu. Pour les investisseurs, la situation ne fait que s’aggraver, ainsi une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro n’est pas à exclure. Les dirigeants politiques n’ont pas pris la mesure du problème. En effet, il faut savoir qu’à l’heure actuelle, la Grèce n’est pas