Introduction :

Le monde traverse actuellement une crise que beaucoup comparent à celle de 1929. L’origine de cette crise vient de ces crédits immobiliers appelés subprimes que les débiteurs ne pouvaient plus rembourser à cause de la dévaluation du marché immobilier. Cette crise d’abord financière a lourdement touché l’économie réelle et incite les Etats à recourir au protectionnisme pour protéger leurs économies. Ainsi on peut se demander si la crise des subprimes remet en cause de la définition classique du libre-échange.

Dans un premier temps, nous montrerons comment le libre-échange, outil naturel d’un monde moderne globalisé, a joué le rôle de catalyseur de la crise de 2008.

Dans un second temps nous montrerons que le libre échange est particulièrement débridé s'agissant de la finance, et qu'une régulation s'est imposée

(débridé ou sauvage).

Partie 1 :

A l'été 2008, les bourses du monde entier ont commencé à subir des chutes importantes.

Les banques et les assureurs, principalement, ont vu leurs valeurs boursières diminuer considérablement. En cause, l'explosion de la bulle immobilière aux Etats-Unis qui a révélé le système des subprimes au monde entier les banques ont en effet accordé des crédits à haut risque, notamment à des clients pauvres, en prenant le bien acquis comme garanti.

Ainsi des millions de clients trop pauvres pour rembourser, et la valeur des maisons ayant baissé, les banques ont causé leur propre perte. La faillite de la banque Lehman Brothers a été le début du cycle infernal, en aout 2008.

Cette crise financière est rapidement devenu une crise économique dès lors que ces mêmes banques n'ont plus alimenté la trésorerie des entreprises ordinaires, et comme un effet de dominos toutes les économies de la planète ont été touchée, du fait notamment que nombres de société sont clientes ou actionnaires des banques américaines.

La liberté des échanges d'une place boursière à une autre,