Chapitre 2 : La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?

I/Les limites écologiques de la croissance

Notre modèle de développement n'est plus soutenable dans un monde où les ressources sont rares.
La Croissance économique des pays développés génère trop de pollution et consomme trop de ressources.

Croissance économique → limites écologiques → épuisement de ressources => Renouvelables ou non → pollution/dégâts causés à l'environnement par producteurs ou par consommateurs

A-L'épuisement des ressources

Produire + c'est consommer + de ressources naturelles non renouvelables, mais aussi + de ressources renouvelables qui risquent de se trouver surexploitées.
La bio-capacité mondiale correspond à la capacité de la terre à produire des ressources, elle est toujours équivalente à une planète.
L'empreinte écologique d'une population est la surface théorique nécessaire à une population pour satisfaire ses besoins et absorber ses déchets.

Les ressources naturelles sont un élément du capital naturel, celui-ci correspond au stock renouvelable ou épuisable comprenant les ressources naturelles des écosystèmes et de la biodiversité.
Le capital naturel est nécessaire à la vie humaine, il contribue au bien-être. L'exploitation du capital naturel correspond à la satisfaction des besoins humains. Les ressources naturelles sont des biens communs, les biens communs sont des biens non-excluables, on ne peut en interdire l'accès, ce sont des biens rivaux => la consommation des uns va diminuer la consommation des autres.
Surexploitation des ressources naturelles => disparition de la ressource
Tragédie des communs : libre accès à une ressource limitée (pêche) pour laquelle la demande est forte conduit inévitablement à une surexploitation de la ressource jusqu'à sa disparition.

Au niveau mondial l'empreinte écologique est d'une planète et demi alors que la bio-capacité