Sources et limites de la croissance
Le PIB mesure une partie de l’activité économique, mais reflète mal le niveau de vie de la population
La croissance économique correspond à l'augmentation des richesses produites opérée par les organisations productives marchandes et non marchandes et généralement sur une longue période. Si elle est supérieure à la croissance démographique, elle permet d’élever le niveau de vie moyen, c’est-à-dire la quantité de biens et de services dont dispose en moyenne une société. La croissance économique est ainsi mesurée par le taux de croissance du PIB ou du PIB par habitant. Mais si elle a pour conséquence une élévation du niveau de vie, elle entraîne bien souvent des externalités négatives qui jettent un doute sur la fiabilité de sa mesure
Intérêts et limites du PIB comme mesure de la production
On obtient le produit intérieur brut (PIB) en sommant les valeurs ajoutées. Le PIB intègre la production marchande et la production non marchande. Mais un certain nombre d’activités économiques ne sont pas prises en compte faute de données fiables : les activités légales non déclarées et les activités illégales qui forment une « économie souterraine ». Le PIB ne mesure pas non plus la production bénévole et la production domestique (tâches ménagères).
Il ne rend pas compte également de l’inégalité économique à l’intérieur du pays. En tant qu’indicateur comptable, il n’épuise pas la question de la mesure de la richesse puisque le PIB ne mesure en effet que le produit des activités génératrices de flux monétaires.
Mis au point par Sen au sein du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’IDH est un indicateur qui a pour objectif de compléter l’approche en termes de PIB, intégrant dans son calcul la valeur de l’espérance de vie à la naissance, le revenu national brut (RNB) par habitant en parité de pouvoir d’achat, et la durée de la scolarisation. La comparaison du classement des pays en fonction du seul PIB par tête et en