La croyance religieuse implique-t-elle la demission de la raison ?
CROYANCE ET RAISON
a) la signification de la croyance : on croit à ... en termes de vérité et de savoir comme tenu pour vrai, on croit que ... par intime persuasion, on croit en ... pour valoriser. On passe ainsi de l'opinion plus ou moins fondée comme conjecture à la conviction et à un engagement qui nous implique.
b) des notions communes de la croyance religieuse : le consentement universel, le mos majorum, l'harmonie universelle, une intelligence qui gouverne, un ordre comme système général et conscient de causalité, une gradation des êtres, des principes et des règles comme dogmes et préceptes, une croyance en l'Un, une Providence vigile sur les affaires humaines, une sympathie universelle, le destin comme causes enchaînées et lot imparti, la perfection comme plénitude et bonté, la loi naturelle divine comme droite raison qui prescrit et interdit en toute sagesse, l'immortalité des sages et des vertueux, la piété et la justice comme répondant à Dieu par un culte, comme gratitude et déférence qui s'actualise dans la Cité, une interprétation rationaliste des mythes, une éducation populaire reformulée en langue philosophique. La croyance entre philosophie et religion : le verbe est logos, il y a un noyau rationnel dés les Pères de l'Eglise qui voient dans la philosophie une révélation particulière à côté de la sagesse accomplie. Il y a bien la raison naturelle comme sagesse, la loi comme protection et garde-fou, signe, le souverain Bien comme réconciliation. Sous la diversités des révélations, il y a bien une unité ineffable et immuable de l'infini comme