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La croyance religieuse implique-t-elle une démission de la raison ?

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Sujet: La croyance religieuse implique-t-elle une démission de la raison ?

Lorsque l'on croît en un être qui nous est supérieur, lorsqu'on croît à tout ce qu'il en rattache, on se dote généralement d'un comportement de soumission où l'on va devoir suivre certains rîtes religieux bien précis. Ces rîtes sont alors réalisé sans que l'on juge nécessairement leurs utilité, sans que l'on sache si ils nous amèneront réellement à notre but. Alors on peut croire que le croyant se penche sur sa foi et laisse peu de place à la raison, la capacité à bien juger et à connaitre. L'opposition entre l'objectivité de la raison et la subjectivité de la croyance religieuse laisse difficilement imaginer que ces deux notions peuvent se concilier. Pour autant, peut-on réellement affirmer qu'en devenant croyant, on abandonne toute idée de raison ? N'y a t-il pas des critères où la croyance religieuse rejoint la raison ? Nous observerons tout d'abord que la croyance religieuse et la raison sont d'un premier sens incompatible, ensuite qu'on peut tout de même avoir une lecture rationnelle de la religion et enfin que l'on peut tirer un lien entre croyance religieuse et vérité philosophique.

La première pensée qu'on a de la religion est qu'il est difficile de la rendre compatible avec la raison. Son aspect subjectif, c'est à dire que le sujet intervient, l'éloigne de l'objectivité qu'est la raison. D'une part, si l'on se réfère à notre histoire ou même au présent, on constate que la religion va empêcher la raison d'atteindre le croyant. En effet, la première caractéristique d'une religion est l'histoire qu'elle raconte, une histoire comparable à des comptes pour enfant qui va crée des faits que le croyant va croire sans juger si ces faits sont réels, avéré ou encore logique. Il va faire totalement confiance à sa foi, en sa croyance à Dieu, en sachant que sans foi un croyant n'est pas réellement un croyant .Il ne vas pas faire attention à tout ce qui pourrait être des vérités ou des

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