La cryptographie
G Florin
Gérard FLORIN
CNAM-Cedric
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Introduction Chiffrement (cryptage) = Transformation d'un texte pour en cacher le sens L'outil primordial de la sécurité
Texte en clair P C=Ek (P) Méthode E + clé de chiffrement k Emetteur Chiffrement Texte crypté C Texte en clair Déchiffrement P Dk'(C)=Dk'(Ek (P)) Méthode D + clé de déchiffrement k' Destinataire
L'usage ancien du chiffre et l'usage actuel en informatique ont conduit aux contraintes suivantes: - Réalisation rapide du codage et du décodage. - La méthode de chiffrement est stable (on ne peut la changer que très rarement) Elle est publiquement connue. - Elle dépend de paramètres secrets (clés de chiffrement ou de déchiffrement ) qui doivent pouvoir être modifiés aisément et si possible fréquemment.
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- C'est sur le secret des clés que doit reposer la sécurité de la méthode.
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Différentes difficultés d'attaque d'une méthode de cryptage Crypter ne se justifie que relativement à l'existence d'attaquants ou cryptanalystes dont le travail est plus ou moins difficile. a) - L'attaque à textes chiffrés On dispose seulement de textes chiffrés b) - L'attaque à textes en clair connus On dispose de quelques morceaux de texte en clair et de leur cryptage c) - L'attaque à textes en clair choisis On peut faire crypter ce que l'on veut par la méthode de cryptage et voir ce qu'elle produit Remarque. Une bonne méthode doit résister aux attaques de type c.
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Plan de l'exposé Les approches principales Chapitre I - Les chiffres à clés privées . Systèmes classiques de cryptographie . Chiffres symétriques Chapitre II - Les chiffres à clés publiques . Systèmes modernes de cryptographie . Chiffres asymétriques Chapitre III - Les signatures numériques (fonctions de hachage à sens unique).
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I LA CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE (à clés privées) Principe général