Beaucoup de sociologues, psychologues et autres spécialistes (ou pas…) sont plutôt partisans de la non notation prétextant que l'enfant est mis sous pression avec une notation arbitraire et sommaire de la part de l'enseignant. Selon certains, la notation peut conduire l'élève à se marginaliser et nourrir un sentiment d'infériorité à l'égard de ses camarades et le perpétrer dans son cursus futur.

Pour ma part, je suis contre l'éventuelle suppression de la notation car à mon sens, la notation est un moyen de maintenir d'une part l'assiduité, la présence physique aux cours et d'autre part un moyen d'émulation saine entre élève avec tous ce qui est nécessaire à une bonne ambiance de travail à savoir l'attention, la participation active ainsi que l'envie de dépassement de soi.

Enfin, il me semble qu'un enfant (ainsi que ses parents…) a besoin de repères pour se positionner premièrement par rapport à un niveau théorique et deuxièmement par rapport aux autres… Evidemment cette note ne doit pas être perçue comme une sanction ou une punition. Il faut qu’elle soit expliquée et qu’elle serve ainsi à améliorer le niveau de l’élève. La note n’a de sens que si elle permet à l’élève de progresser. C’est dans cet objectif, que le système de notation actuel pourrait être complété par d’autres outils de suivi d’acquisition des compétences…
Cette réflexion peut aussi être étendue à d’autres domaines… Par exemple, l’utilisation d’indicateurs de performance en Contrôle de Gestion. Contrôle de Gestion qui peut être défini comme une démarche de pilotage de l’entreprise. On peut tout à fait faire le parallèle avec « l’instituteur pilotant la performance de l’élève »…
Piloter la performance nécessite cependant de préciser le type de performance visé. En effet, la performance peut prendre des normes très différentes d’un contexte à l’autre. Le pilotage est donc impossible sans un travail préalable de discernement et de hiérarchisation des axes de performance recherchés.