Jamais plus que dans le monde actuel, nous n’avons éprouvé le désir et la nécessité de nous cultiver. La culture par définition est l’ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs domaines. Comme dans notre sujet nous parlons de culture générale, donc cette connaissance est censée couvrir le plus de domaines possibles. Et, un homme cultivé, actuellement est celui capable d’avoir des connaissances sur les sujets les plus divers. Devant de telles idées, une question se pose : la culture générale est-elle un luxe ? Il se peut que vous me disiez que déjà à la question que je viens de poser, j’ai répondu en dévoilant le caractère nécessaire de cette culture, car ce terme dévoile déjà une prise de position de ma part, face au sujet posé. Oui, ce que vous dites est correct. Mais il est nécessaire de dire que la définition que j’ai donnée au terme « culture », que j’ai puisée au dictionnaire, demeure à mes yeux une définition manquée, car qui dit culture ne doit pas être satisfait par cette définition, car ma tête ne peut nullement être un sac dans lequel j’accumule des connaissances. La culture ne peut en aucun cas se révéler dans ma vie dans l’acte de réciter des connaissances que j’avais acquises auparavant, et que je viens chanter quand je suis dans la société, pour avoir ma place parmi ses gens. Car quand une connaissance acquise n’aura pas à changer mon comportement et mes réactions ultérieurs, elle n’aura pas joué son rôle. De là la culture se mesure, dans ma vie par ses effets. La culture est censée façonner nos raisons, ou plutôt les « re-façonner ». Après la lecture de n’importe quel texte, dans n’importe quel domaine, je suis censée avoir une raison nouvelle. Et qui dit raison nouvelle, dira « vie nouvelle ». Il se peut que vous me disiez que ma conception de la culture est trop extrémiste. Je vous dit qu’une observation fort objective des hommes m’avait conduite à éprouver le pessimisme face à la conception de culture à la mode dans la