La culture
Le travail, la technique, l’art, la religion
Introduction

La culture vient du latin « colere » : l’activité à l’œuvre dans l’agriculture, faire pousser, élever etc … C’est une activité où l’homme ne se contente plus de ce que la nature lui donne, il produit par lui-même. Cela revient à transformer la nature pour la rendre humainement habitable. C’est donc un processus d’humanisation de la nature extérieure, mais aussi intérieure. L’être est donc doté d’un héritage biologique mais aussi d’un héritage culturel.

Le travail et la technique

Le travail a pour but la maitrise technique du monde, et par cela de passer d’un monde naturel sauvage à un monde technique, humain. C’est ce travail qui a conduit notre civilisation a de plus en plus transformer notre environnement avec pour stade ultime les métropoles, univers totalement artificiels.
Le travail

Le mépris du travail dans les sociétés antiques

Une malédiction

Il est considéré comme une malédiction divine, autant par les religions gréco-latines que judéo-chrétiennes. On oppose un « âge d’or » où l’homme ignorait la peine de l’effort à la prise de conscience de la technique, suivie d’une malédiction : « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». « Travail » vient d’ailleurs de « tripalium », à la fois instrument de torture et accessoire pour le travail des bœufs.
Un attribut animal

Le travail est inhumain, méprisé, évite car il rapproche l’homme de l’animal. Il provoque l’aliénation. C’est une soumission à la nécessité purement biologique. C’est ce qui a conduit à l’esclavage non pas pour produire d’avantage, mais pour subvenir à ses besoins et s’affranchir de l’effort de travail.
Une société de loisirs avant tout

Les sociétés antiques étaient des sociétés de loisirs et d’organisation politique où la liberté était exaltée. Ce sont des activités libres qui trouvent leurs finalités en elles-mêmes ce qui diffère du travail au but extérieur.

Inversion de la valeur du