La culture
L’idée de culture héritée exprime alors un ensemble de valeurs, de règles ou d’institutions transmises par la société et acquises par l’homme.
Cette culture qui distingue l’espèce humaine de la pure animalité et fait de l’humanité un univers de signes confronte ainsi l’homme adulte à sa propre réalité : un monde de choix.
En acceptant cette culture qui lui est léguée, il va être tenté de la reproduire à nouveau. Il en sera donc le fruit, le descendant et l’héritier.
André Malraux préfère penser que « la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert ». De la sorte, l’homme naît et grandit avec une transmissionculturelle mais décide de la transformer, de la recréer voire de forger sa propre culture, à la fois personnelle et inédite.
En définitive, l’homme s’interroge sur le sort et le devenir de cetteculture héritée et se demande ce qu’il va réellement en faire.
[...] Cette nouvelle culture ainsi formée est donc purement individuelle. En fin de compte, l’homme a la capacité de remettre en question la culture qu’il a reçue de ses parents, parce qu’il se distingue de l’animalité et qu’il possède précisément cette faculté de choisir. Ainsi, l’homme n’opte pas forcément pour la culture qui lui a été transmise : il est libre d’y adhérer ou de la réfuter. Par la non-reproduction de son éducation, il renouvelle la culture de ses ascendants et en transmet une nouvelle. [...]
[...] Cette langue sera toujours au centre de toute communication, parce que nous ne pouvons échanger sans support linguistique. Les adultes transmettent donc cette langue aux enfants qui n’auront d’autres choix que de l’accepter s’ils veulent grandir en toute indépendance