Chapitre 2 : Demande de monnaie
Approche néoclassique.
Pourquoi on souhaite détenir de la monnaie ? Et sous quelle quantité ?
Nous vivons dans une économie monétaire. Les biens s’échangent contre de la monnaie, la monnaie s’échange contre des biens mais des biens ne s’échangent pas contre d’autres.
La monnaie sert à effectuer des transactions. Ce rôle transactionnel va être primordial.
La monnaie n’est qu’un « voile » dans le sens où elle n’est que le reflet des transactions de l’économie. Elle ne sert qu’à effectuer ces transactions.
On va s’intéresser à la D de monnaie transactionnelle. On va chercher les variables qui expliquent le besoin de détenir de la monnaie.
Quels sont les déterminants de la D de monnaie ?
La D de monnaie chez les classiques est très proche de l’équation de monnaie précédemment étudiée. La D de monnaie va dépendre du volume des transactions et du NGP.
La demande de monnaie dépend de la valeur des transactions (= PIB nominal) :
MD = k . P Y avec k < 1
MD V = PY
MD = P YV k = 1VIci, c’est la demande d’encaisses monétaires. Cette expression est exprimée en valeur nominale. Souvent, on exprime les variables en termes réels.
Demande d’encaisses réelles :
MDP = k . Y
Les individus détiennent une proportion k du PIB réel, sous forme d’encaisse monétaire réelle.
D’après cette formule, si les prix doublent dans l’économie, il va falloir que la demande de monnaie double de façon à ce que la demande réelle ne varie pas.
MD Demande de monnaie 1p Pouvoir d’achat de la monnaie
Approche keynésienne
Elle est fondée sur l’analyse classique mais va inclure une nouvelle variable : le taux d’intérêt nominal i.
La fonction de demande de monnaie va être semblable à la précédente mais on va lui introduire d’autres motifs de détention de la monnaie :
MOTIF DE TRANSACTION il va y avoir une demande transactionnelle de monnaie.
La détention d’encaisse dépend des transactions de la monnaie.
MOTIF DE PRECAUTION