La dent d’or, extrait de Histoire des oracles (1687) de Fontenelle

Fontenelle est un des précurseurs des Lumières qui vécut de 1657 à 1757 c’est-à-dire 100 ans. Comme dans l’idéologie des Lumières, cet auteur était rationaliste et remettait tout en question.

Dans ce texte l’auteur dénonce les oracles à l’aide de l’ironie notamment. Il s’attaque aux croyances, aux miracles et aux phénomènes surnaturels.

I. L’exposé clair d’une thèse

a) Une règle : s’intéresser d’abord aux faits avant de les interpréter.

La méthode de Fontenelle est une question d’ordre : d’abord vérifier l’existence d’un phénomène et ensuite l’expliquer. Les gens vérifient la cause puis les faits et deviennent ridicules.

b) Un exemple moqueur montrant ce qu’il ne faut pas faire.

C’est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire, le but est donc de ridiculiser. Un orfèvre qui travaille l’or intervient et découvre que la dent est simplement recouverte d’une feuille d’or, il a donc respecté les règles de Fontenelle : examiner puis expliquer.

c) Une conclusion qui élargit la portée de l’exemple

Contrairement à Fontenelle et l’orfèvre, les savants ainsi que les gens n’étudient pas les faits avant de donner les causes. Nous avons au fond de nous des préjugés et nous trouverons souvent des explications alors qu’il n’y a pas de problème. C’est une conclusion très pessimiste. Notre culture nous pousse vers l’erreur d’après F.

II. Un conte plaisant.

a) Une connivence avec les lecteurs

L’exemple participe à une stratégie de plaisance. Il y a une connivence avec les lecteurs de l’époque, car ces œuvres étaient à l’époque le seul moyen de détente de l’époque donc très prisé et très lu. Petite intervention de l’auteur : pronom personnel « je » l.24 l.2 phrase sous forme de question.

b) Un récit rapide, efficace, pour ne pas ennuyer

Les repères chronologiques sont nettement établis. Les