Lors de leur rencontre à Cabourg chez un marchand de glaces, Aimery de Béligné et Pomme étaient attirés l’un à l’autre de par leur façon de vivre peu commune à la société contemporaine « de vivre dans un ailleurs qui le rendait un peu étrange » pages 89. En ce sens Pomme est candide et Aimery de Béligné lui est devenu chartiste « raisons qu’ils l’avaient fait devenir chartiste » pages 89. Néanmoins leurs points divergents sont au niveau de l’expressivité des sentiments, des pensées ou autres. Que ce soit dans un milieu inconnue avec des personnes qui lui sont étrangères ou qu’il soit proches, Pomme reste dans les deux cas introvertie et ne cherche pas à ne plus l’être. Alors que Aimery de Béligné lui aimerait se dévoiler à sa compagne mais cette dernière le bouleverse complétement par son manque d’expressivité « comme une sorte de brute » pages 145. Or ceci est démenti à la fin du roman puisque après leur rupture, elle s’est révélée sensible à ce qu’a pu dire son compagnon durant leur relation « lui demande de bien vouloir se rendre chez le jeune homme » pages 159. Au moment des faits cela les a quand même mis dans une situation préjudiciable car le manque de communication entre les deux personnages s’est terriblement fait ressentir. Il n’empêche que cette situation parait être mieux supportée par Pomme « était simplement contente d’être avec le jeune homme » pages 101 que par Aimery de Béligné qui se pose constamment des questions sur son silence mystérieux « se morfondait de ne rien trouver à dire » pages 101. Les frustrations qu’il éprouve sont controversées par le plaisir qu’il a juste avant qu’elle revienne près de lui ; ce dernier idéalise ce moment. Or lors de sa présence la déception est totale puisqu’il s’attendait à autre chose.
Comme chaque rencontre, celle de Aimery de Béligné et de Pomme fut fusionnelle mais ici s’ajoute une timidité commune rythmant un échange visuel, révélateur déjà des sentiments de l’un pour l’autre « possible désir d’une vie à