La dernière étape,

La Dernière étape de Vanda Jakubowska et de Gerda Schneder. Chef opérateur russe Borys Monastirvsky dont la présence est très sensible dans la construction de l'image. Film Polonais soutenu par le Parti Communiste. Nombre de film empruntent des images du film (Resnais pour Nuit et Brouillard, Stevens pour Le Journal d'Anne Frank). Annette Wiwiorka. Jakubowska est allé le plus loin qu'il lui était possible sur la réalité historique. Les Communistes ne souhaitaient pas insister sur la judéité des déportés. L'idée de trahison semble déplacé. Jakubowska, ancienne déportée, racontait son expérience.
La vérité historique n'est pas définitive compte tenu du million d'histoires individuelles toujours sujet à caution (enfants dans les camps, sélections arbitraires). L'un des grands reproche que l'on fait aux films de fictions, c'est l'intérêt qu'ils semblent parfois plus porter aux bourreaux qu'aux victimes. Jakubowska et Scheder étaient dans une position priviégié par rapports aux autres (elles travaillaient à l'infirmerie). 90% des victimes sont allés directement dans la chambre à gaz. Mythe de la resistance (allusion à Staline). Le film montre une fraction de la réalité. Précaution prise, les maquettes de cadavres n'ont jamais été utlisées. Référence cinématographique (le sifflotement du docteur renvoie à M le maudit et à Scarface).
Vision parfois idéalisée de la solidarité entre femme (critiques à nuancer puisque le film parle également de l'égoïsme). Montage très fragmenté, comme contaminé par l'absurdité dantesque des camps). Volonté de Jakubowska de faire du spectateur un témoin (profondeur de champs, travail de Monastirvsky). D'après Jakubowska ceux qui ont survécu avaient un objectif. Jakubowska a mis son scénarion en place alors qu'elle était