La deuxieme grande sequence prophetique de jean dans l'apocalypse
• (Apocalypse 4 : 1 – 8 :1)
• La deuxième grande séquence prophétique commence à partir d’Apocalypse 4 : 1er et se termine au huitième chapitre, Apocalypse 8 : 1er. Ce chapitre 4, nous présente une scène d’adoration dans le ciel. Il s’agit de la vraie adoration, celle du créateur, l’Eternel Dieu lui-même, assis sur son trône.
• En effet, le mot ‘ worship’ qui signifie adorer, en Anglais comporte une certaine ambiguïté quoiqu’il veut dire « rendre un culte’ et « adorer. » Compte tenu du contexte d’Apocalypse 4, il est préférable de le traduire simplement par ‘adorer’. D’où la nécessité de nous pencher sur l’essentiel de la vraie adoration.
• La vraie adoration est un acte volontaire par lequel la créature reconnaît librement et effectivement tous les droits du Dieu créateur sur sa création. Par l’adoration, la créature raisonnable disparaît en face de son Dieu. Elle reconnaît qu’elle n’est rien en face de la majesté souveraine du créateur. Philippe O. P., commentateur émérite de l’Apocalypse écrit : « Aucune créature ne peut voir Dieu sans mourir. C’est vraiment cela que réalise l’adoration. Elle nous fait mourir à nous-mêmes pour proclamer que Dieu est le premier.»
Apocalypse 4
La Vision céleste, le trône de Dieu
• Apoc 4 : 1. Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite.
a. Apoc 4 : 1. Après cela.. L’apôtre situe, dans ce premier verset, le cadre de sa vision. L’expression ‘après cela’ nous dit qu’il a eu cette vision justement après la vision des sept églises. Aucune chronologie, découlant d’un événement plus proche, n’est impliquée dans ce passage. Rien d’autre ne s’est passé.
b. Je regardai, et voici. Jean emploie l’expression ‘je regardai’ à maintes reprises pour introduire de nouvelles scènes ou des