La dimention internationale des échanges
I/ L’ouverture des économies nationales
A. Le compte des transactions courantes (T.C)
Une économie est qualifiée d’ouverte lorsqu’elle échange de nombreux flux avec d’autres pays.
Le taux d’ouverture se mesure par la formule : [ (X + M) / 2 ] / PIB ( sachant que X = exportations et M = Importations).
Ce taux est une fonction décroissante de la taille d’un pays car :
- plus un pays est petit, plus il doit se mono-spécialisé ; ce qui impliquera de nombreux flux d’import-export.
- Plus un pays est petit, plus son PIB est modeste ; ce qui augmentera la valeur relative de ces flux extérieurs.
On mesure les échanges extérieurs dans un document comptable appelé compte des T.C et qui comprend 4 rubriques :
- les biens
- les services
- les revenus = travail et capital
- les transferts courants
X M Solde X - M Balance commerciale
3000 2000 +1000 (solde excédentaire) Balance des biens
2000 3000 -1000 (solde déficitaire) Balance des services
(FAB : Franco à bord CAF : Coût assurance fret = M)
Exportations = entrée d’argent
Importations = sortie d’argent
On peut avoir un revenu soit parce qu’on travaille (salaire) soit grâce à notre capital (actions versement dividendes // livret d’épargne versement d’intérêts).
- investissement (achat d’actions) dans une entreprise à court terme = càd moins de 10% « investissement de portefeuille »
- investissement à long terme = càd quand on dépasse les 10% « investissement direct (I.D) »
- investissement à long terme de + de 50% (actionnaire majoritaire) investissement direct appelé « filiation ». La société devient la filiale et l’actionnaire, la société-mère.
- Une société-mère peut être une « holding » = càd qu’elle n’a pas d’activités de production mais sa seule activité est de détenir des filiales.
ATTENTION les investissements ne rentrent pas dans les transactions courantes ! On n’enregistre que les dividendes perçus.