La discrimination génique
Par exemple la mère de Kim a la maladie Huntington. Kim ayant une chance sur deux d’avoir la maladie se fait licencier
La mère et la tante de Mary ont le cancer du sein. Elle craint qu’elle l’a aussi, elle n’ose pas vérifier si elle est héréditaire de la maladie car sa carrière sera compromise
La crainte de subir de la discrimination pourrait empêcher des personnes de prendre des décisions et de faire des choix éclairés, ce qui serait en principe dans leur meilleur intérêt. Par exemple, un père de famille pourrait choisir de ne pas procéder à un test génétique de crainte des conséquences que le résultat pourrait avoir sur son avancement professionnel ou la perte d’assurances pour sa famille, tout en sachant que le fait de recevoir plus rapidement une thérapie pertinente pourrait améliorer son état de santé et sa longévité
UNESCO, l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture proclame que « nul ne doit faire l’objet de discriminations fondées sur ses caractéristiques génétiques, qui auraient pour objet ou pour effet de porter atteinte à ses droits individuels et à ses libertés fondamentales et à la reconnaissance de sa dignité ». Les renseignements à caractère génétique constituent des renseignements uniques, personnels et de nature privée.
La discrimination génétique touche tous les Canadiens. Chacun de nous porte des douzaines de caractères génétiques différents pouvant augmenter ou diminuer, selon le cas, la probabilité d’avoir par exemple le diabète, une maladie cardiaque, le cancer, ou la maladie de parkinson ou l’alzheimer. Il faut protéger les renseignements de nature génétique, de manière à ce qu’ils ne soient pas utilisés contre les