La discrimination positive

La discrimination existe depuis la nuit des temps, en effet l’humain a toujours eu tendance à vouloir être puissant, que ce soit par une grande aspiration qui l’entraîne au sommet ou en simplement abaissant ceux qui se trouvent autour de lui. De nos jours, on tend à vouloir renverser la vapeur, mais est-ce vraiment une solution adéquate ? Devrions-nous encourager certaines formes de discrimination ? S’il y en a une qui peut se permettre de dire qu’elle est bonne, c’est bien la discrimination positive comme le dit son nom. Mais est-ce réellement une bonne façon de penser ? Dans le texte qui suit, je vais démontrer que la discrimination positive, malgré son nom, n’est pas nécessairement une bonne chose, car elle présente de certains aspects qui vont à l’encontre de ce qu’est la justice elle-même, et certains utilisent cette forme de discrimination pour se créer une image multiculturelle.

En effet, ce principe ne corrige pas le problème de la discrimination en tant que tel, mais il ne fait que déplacer le problème. Dans le passé un a pu voir plusieurs groupes minoritaires être victime de discrimination dans n’importe quel domaine. Les autorités pensent créer une solution à ce problème en réservant certains passe-droits aux groupes de personnes qui ont été souvent tenus à part de la société au cours de siècles précédents. Ces privilèges, peuvent se traduire comme un certain nombre de places dans une école prestigieuse qui seraient réservées pour des étudiants de race noire ou bien un nombre fixe et équitable entre homme et femme au sein d’un parti politique. Comme le démontre M. Alain-Gérard Slama, un philosophe essayiste français, dans un de ses ouvrages, « Une société qui viole les principes sur lesquels elle repose, même au nom de fins justes, ne peut pas être une société juste ». Ces principes vont d’ailleurs à l’encontre d’une des premières lois de l’état pour but d’assurer l’égalité de tous les citoyens sans distinction de race,