Les Lois (en grec : Νόμοι) sont le dernier dialogue de Platon. C'est aussi le plus long et le seul où Socrate n'apparaît pas. Il traite, tout comme la République, de philosophie politiqueet touche au problème de la meilleure constitution politique. Comme dans la République, Platon vise dans les Lois la constitution de la cité la meilleure possible en prenant pour modèle le juste selon les dieux. Dans les deux cas, ce modèle est l'image que les dirigeants doivent suivre pour unifier une cité et la rendre entièrement vertueuse, sans qu'il soit cependant possible de l'instituer réellement. Platon est toutefois plus « empirique » dans lesLois, puisqu'il examine des constitutions réelles et propose une description très détaillée d'une constitution aussi juste que possible.
|Sommaire |
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|1 Plan du livre Les Lois ou Sur la législation |
|2 Thèmes de l’œuvre |
|2.1 Rôle des lois |
|2.2 Rôle de l’éducation |
|3 La modernité de l’œuvre |
|4 Bibliographie |
|5 Références |
Plan du livre Les Lois ou Sur la législation[modifier]
Suivons la progression de ce gros livre, dans la traduction de Léon Robin (Platon, Oeuvres complètes, Gallimard, coll. "Pléiade", 1950, t. II, p. 635-1131).
▪ Livre I : Clinias1 soutient que la guerre est la fin principale de la législation (625 e). L'Athénien riposte que le but du législateur est de mettre ce qui est bon à même de vaincre ce qui est mauvais (626 d). Il y a une hiérarchie des biens : extérieurs (richesse, honneur, pouvoir), du corps (santé, beauté, force, adresse), de l'âme