La divison technique du travail
Marx, cherche à montrer que la division technique du travail (qu’il appelle « division manufacturière du travail ») est une création spécifique du mode de production capitaliste, alors que la division sociale existe dans toutes sortes de sociétés.
Dans la division technique du travail Marx distingue la coopération de la parcellisation :
- la coopération : c’est à dire le simple fait d’accroître l’efficacité du travail en travaillant ensemble. C’est le cas lorsque plusieurs travailleurs se réunissent pour mettre leurs forces en commun.
de la
- La parcellisation qui consiste à diviser un même métier, une même tâche en plusieurs opérations distinctes. Ainsi, « l’ouvrier parcellaire » ne réalise qu’une partie, qu’une parcelle d’un bien. Cette organisation du travail isole le travailleur et le rend tout à la fois dépendant des autres ouvriers. La marchandise fabriquée est alors le produit d’un « ouvrier collectif » (c’est à dire une somme d’ouvriers parcellaires) associé au capital. C’est le développement de la manufacture puis de la fabrique qui va introduire cette forme particulière de coopération.
Différences division technique et division sociale :
Contrairement à la division technique du travail, la division sociale, avec ou sans échange de marchandises, appartient aux formations économiques des sociétés les plus diverses.
La division technique du travail suppose comme base matérielle un certain nombre d'ouvriers occupés en même temps, alors que la division sociale du travail suppose une certaine grandeur de la population, accompagnée d'une certaine densité, laquelle remplace l'agglomération dans l'atelier. Cette densité cependant est quelque chose de relatif. Un pays dont la population est proportionnellement clairsemée, possède néanmoins, si ses voies de communication sont développées, une population plus dense qu'un pays plus peuplé, dont les moyens de communication sont moins