la doctrine monroe
INTRO : Le 2 décembre 1823, le président actuel des Etats-Unis, James Monroe, déclarait : « Aux Européens, le Vieux Continent, aux américains le Nouveau Monde ».
James Monroe rend publique la Doctrine Monroe lors de son discours sur l’Etat de l’Union en 1823. Au départ n’étant qu’un discours, elle va vite devenir un élément précurseur de l’impérialisme américain et de son hésitation entre interventionnisme et isolationnisme.
Qu’est-ce donc que cette doctrine, et quel est son impact réel sur le monde, au XIXe siècle et même aujourd’hui ? Bien que n’ayant pas eu d’échos particulièrement important en Europe a son époque, elle a poussé les Etats-Unis a affirmé son indépendance face à ses anciens colons et à ceux de ses voisins.
Annonce du plan
I] La Doctrine Monroe : d’une réaction, à des menaces potentielles, à une déclaration d’indépendance et d’isolationnisme
A) Réaction a des dangers potentiels
Tout d’abord, cette doctrine des américains consiste en un refus d’une appropriation par les russes de leur terre, en réaction à l’édit de 1821 : édit du tsar Alexandre ou celui-ci dit revendiquer l’Oregon aux USA pour le rattacher à l’Alaska. James Monroe demande à son secrétaire d’Etat (ministre des AE) John Quincy Adams d’informer l’ambassadeur russe à Washington du fait que le continent américain n’était plus sujet a aucun nouvel établissement colonial européen.
La doctrine témoigne aussi de la méfiance grandissante du continent américain envers le Royaume-Uni qui cherche à émanciper son espace et marché commercial, et qui représenterait donc potentiellement une menace extérieure.
Surtout : les américains s’inquiètent de la menace de la Sainte Alliance (Russie et de nombreux pays d’Europe incluant l’Autriche, la France et le Royaume de Prusse mais excluant le RU, DISSOUTE EN 1825) sur l’ancien empire colonial espagnol. Celle-ci manifeste son inquiétude lors de la libération des colonies espagnoles d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale.