La douleur générée par les soins
Il y a un service d’accueil des urgences. L’infirmière d’Accueil et d’orientation examine les patients afin de déterminer le degré de gravité et classe les patients en tri. Le tri va de 1 à 5. Le tri 1 est une urgence, le patient doit être vu par les médecins immédiatement. Le tri 5 est une prise en charge médicale dans les 2 heures. Pour le tri 5, les patients vont au patio généralement. C’est l’infirmière qui oriente le patient soit du côté du service médecine ou chirurgie ou le patio en fonction de la pathologie et de l’état de santé du patient.
Durant ma quatrième semaine de stage, j’étais dans le service de chirurgie des urgences. Une situation m’a interpellé. Je souhaite traiter dans cette analyse de la douleur, de l’anxiété générée par les soins et de l’importance de la relation durant le soin.
Mademoiselle C est une adolescente de 17 ans arrivée aux urgences le 24 Septembre pour suspicion de colique néphrétique. Elle rentrait du lycée en bus quand des douleurs abdominales intenses sont apparues brutalement. Les pompiers l’ont amené aux urgences et sa mère est présente et signe l’autorisation de soins pour les mineurs hospitalisés. L’infirmière d’accueil et d’orientation évalue la douleur de Mlle C à 9 sur 10 d’après l’Echelle Visuelle Analogique. L’infirmière lui administre alors du paracétamol. Elle oriente l’adolescente du côté chirurgie en tri 3. Ce qui