La dualité dans Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire
Table des matières
Introduction 3
Le titre 4
Tradition et modernité 4
Spleen et Idéal 5
Les femmes 6
Le vin 7
Le rêve et le voyage 8
La mort 8
La religion 9
Conclusion 11 Introduction
Le recueil Les Fleurs du Mal se fonde sur le thème de la dualité, qui représente une coexistence de deux choses de différente nature mais liées étroitement et impossibles à séparer. La racine de cette dualité se trouve dans la vie privée du poète qui dit lui-même:
« Tout enfant, j’ai senti dans mon cœur deux sentiments Contradictoires l’horreur de la vie et l’extase de la vie C’est bien le fait d’un paresseux nerveux. »1
D’abord dans son enfance il a compris qu’il existait une différence entre lui et d’autres enfants parce qu’il ne recevait pas assez d’amour et de tendresse de la part de ses parents. Et puis il a construit toute sa vie sur tentation de la mort et de la suicide, sur les longues phases de dépression d’un côté, et sur les périodes où il retrouve l’espoir, rêve de gloire, d’argent, d’amour heureux et de sérénité. La partie intitulée Spleen et Idéal montre cette oscillation perpétuelle entre ces deux états qui sont le fondement de la vie de Baudelaire.
Le titre
Le titre Les Fleurs du Mal, apparu en 1855, annonce le thème de la dualité, surtout la dualité entre le Bien et le Mal. Il correspond profondément à esthétique du poète, qui consiste à « extraire la beauté du Mal », son projet donné dans la préface. Il faut retenir d’abord le caractère paradoxal du titre, puisque le mal ne donne habituellement pas lieu à la beauté. La fleur représente en poésie baudelairienne la beauté et la pureté, elle symbolise la femme. Le mal est tout au contraire symbole du malheur et de la misère, sociaux, physique ou métaphysique, il évoque une force qui nous pousse vers le gouffre et qui possède le pouvoir de faire dépasser nos limites.
A côté de l’oxymore