La dynamite
-La nitroglycérine étant trop sensible, Nobel décida d’y ajouter des sédiments, il essaya d’abord d’y ajouter du sable, puis de la terre, sans trop de succès. En 1967 il renverse accidentellement quelques gouttes de nitroglycérine sur de la roche sédimentaire nommée kieselguhrs. -Kieselguhr : variété de roche siliceuse d’origine organique et fossile, composée de squelettes de diatomées. -diatomées : algue monocellulaire brune, possédant un squelette siliceux. Ces algues vivent aussi bien en eau douce que dans les océans.
-Cette désensibilisation permet de rendre l’explosif moins instable, notamment en améliorent sa résistance aux variations de température et de pression, cependant elle diminue ses performances.
-La dynamite est donc composée à 75% de nitroglycérine et 25% de kieselguhr. Nobel décide de stocker le mélange dans un petit tube en carton activable à l’aide d’un détonateur. Ce mode de fonctionnement rend l’explosif très sûr d’emploi et même s’il est moins puissant que la nitroglycérine, il l’est quand même 3X plus que la poudre.
-Le seul défaut du bâton de dynamite est que, exposé à une température supérieure à 30°C, il laisse échapper de la nitroglycérine liquide qui est aussi dangereuse qu’à l’origine
-perfectionniste dans l’âme, il cherche à améliorer son invention en remplaçant le kieselguhr par un autre produit offrant la même stabilité, mais davantage de puissance. Une fois de plus, il trouva la solution par hasard.
-Alors qu’il s’était coupé au doigt, il soigna sa plaie avec du collodion (liquide composé de nitrocellulose, d’éther et d’alcool). Ne parvenant pas à trouver le sommeil à cause de la douleur, il réfléchit à son problème et pensa avoir trouvé la solution, qui était de mélanger la nitroglycérine avec une petite dose de collodion.
-à 4h du matin, il court dans son laboratoire pour concrétiser son idée. La « dynamite gomme » est née !
-en 1887 le chimiste crée la balistite, une poudre explosive