La délinquance des mineurs
Posté le 21 janvier 2011
Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Présidente du Front National :
Une nouvelle fois, le pouvoir s’est livré à un exercice indécent d’auto-glorification, à travers l’annonce par Brice Hortefeux des chiffres de la délinquance pour 2010.
A écouter le gouvernement Sarkozy, la France serait chaque année plus sûre depuis 2002. Chaque année en effet, on nous annonce sourire aux lèvres une baisse des chiffres de la délinquance. Comme il y a les hirondelles au printemps, il y a désormais de façon rituelle les « bons chiffres » de la délinquance en janvier…
Cette situation ne correspond pourtant en rien à ce que vivent les Français au quotidien.
Si tout va si bien, pourquoi le gouvernement refuse-t-il depuis deux ans de communiquer le chiffre des voitures brûlées la nuit de la Saint-Sylvestre ? Pourquoi le nombre des forces de l’ordre blessées en service a-t-il explosé en 10 ans ?
En réalité, la délinquance prospère comme jamais. Même dans les chiffres officiels, les violences contre les personnes, qui sont l’indicateur numéro 1, sont en progression continue. Encore +2,5% en 2010, et une hausse de 32% depuis 2002.
Chacun le constate : les émeutes se banalisent, les zones de non-droit se multiplient, et la délinquance prend maintenant les formes de l’ultra-violence, alors que des armes de guerre circulent comme jamais en banlieue.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, rappelle aux Français qu’il n’y a qu’un seul chiffre qui baisse chaque année en matière de sécurité en France : celui du nombre de policiers et de gendarmes. Pour le reste, le niveau de la délinquance est inadmissible et derrière le verbe dur, la main est molle, de plus en plus molle.
Elle demande une réorientation radicale de la politique de lutte contre l’insécurité : guerre enfin menée contre la drogue et les bandes, fin de l’hémorragie du nombre de policiers et gendarmes (-16 000 depuis 2005), motivation des forces de