La dépendance aux morphiniques
Situation de souffrance physiologique vécue le 13 mars 2014
La situation que je vais analyser concerne la prise en charge infirmière d’une patiente qui souffre physiquement et qui s’avérait sujette à une possible dépendance à la morphine. Cela amène plusieurs axes de réflexion à propos de cette prise en charge en milieu hospitalier. Je l’ai choisi car cette étude nécessite de se renseigner sur les mécanismes d’actions, notamment d’absorption, des thérapeutiques morphiniques ainsi que sur leurs effets secondaires. Elle est d’autant plus intéressante qu’elle me permet d’avoir une réelle approche de la prise en charge de la patiente dans sa globalité, par la mobilisation de différents acteurs de l’équipe médicale. Nous sommes le jeudi 13 mars 2014, dans un service de courte durée Gastro-Pancréato-Entérologie dans un hôpital de la région parisienne. Ce jour-ci, je travaille avec l’équipe soignante d’après-midi composée d’un infirmier, d’une aide-soignante et de deux médecins internes.
A mon arrivée dans le poste de soins, je prends note des transmissions orales avec l’équipe de matinée. Une des remarques faite par l’infirmier du matin retient particulièrement mon attention. En effet, j’apprends que celui-ci a administré à Mme M, séjournant en chambre 20, un comprimé d’Oxynorm 5mg (morphinique de pallier III) prescrit « si besoin » à 8h en raison de douleurs abdominales. A 14h, une fois l’équipe soignante précédente partie, j’informe mon infirmier référent de la journée de mon intention d’aller faire le tour des chambres de l’antenne afin de surveiller l’état général des patients et de prendre leurs constantes vitales. Je commence alors par la chambre de Mme M., celle-ci se trouvant juxtaposée au poste de soin infirmier. Avant de rentrer dans la chambre, je consulte à nouveau les notes des transmissions : la patiente est atteinte d’une pancréatite chronique d’origine