La fable

387 mots 2 pages
La Fable des abeilles, The Fable of the Bees: or, Private Vices, Publick Benefits en anglais, est une fable politique de Bernard Mandeville, parue en 1714. Il en a fait un second tome en 1729.
Parue dans un premier temps en 1705 sous la forme d’un poème intitulé « La Ruche murmurante ou les fripons devenus honnêtes gens », The Grumbling Hive, or Knaves Turn’d Honest en anglais, la première version ne fut guère remarquée. Rééditée en 1714 avec un commentaire extensif en prose, elle est bientôt devenue célèbre pour son attaque supposée des vertus chrétiennes.
La signification réelle reste controversée jusqu’à aujourd’hui. Friedrich Hayek vit en lui un précurseur du libéralisme économique tandis que Keynes mit en avant la défense de l’utilité de la dépense.
Argument[modifier]

La Fable des abeilles, développe avec un talent satirique la thèse de l’utilité sociale de l’égoïsme. Il avance que toutes les lois sociales résultent de la volonté égoïste des faibles de se soutenir mutuellement en se protégeant des plus forts1.
Sa thèse principale est que les actions des hommes ne peuvent pas être séparées en actions nobles et en actions viles, et que les vices privés contribuent au bien public tandis que des actions altruistes peuvent en réalité lui nuire. Par exemple, dans le domaine économique, il dit qu’un libertin agit par vice, mais que « sa prodigalité donne du travail à des tailleurs, des serviteurs, des parfumeurs, des cuisiniers et des femmes de mauvaise vie, qui à leur tour emploient des boulangers, des charpentiers, etc. ». Donc la rapacité et la violence du libertin profitent à la société en général.
Les vices des particuliers sont les éléments nécessaires du bien-être et de la grandeur d’une société. L’Angleterre y est comparée à une ruche corrompue mais prospère et qui se plaint pourtant du manque de vertu. Jupiter leur ayant accordé ce qu’ils réclamaient, la conséquence est une perte rapide de prospérité, bien que la ruche nouvellement vertueuse ne s’en

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