La facilitation sociale
La facilitation sociale : mise à jour de l’expérience de Norman Triplett 1897
Dans le cadre du cours de Psychologie sociale.
Année 2012-2013
Toulouse le 8 Avril 2013
Sommaire
Introduction
Nous nous sommes intéressés au sujet de la facilitation sociale en psychologie, et nous avons donc décidé de rechercher une expérience correspondant à ce thème. Nous en avons trouvé beaucoup, notamment l’expérience de Norman Triplett en 1897. Cette expérience vise à montrer qu’en présence d’un coacteur, c’est-à-dire en présence d’autrui qui réalise la même tâche que le sujet, la performance de réalisation de la tâche était meilleure. C’est en cela que cet effet est un effet de facilitation sociale, car les performances peuvent être facilitées par autrui. Mais à quoi est due cette facilitation sociale ? La facilitation sociale nécessite t-elle une coaction ou la coprésence suffit-elle ? Quelles critiques pouvons nous faire à l’expérience de Triplett ? Comment pourrait-on améliorer cette expérience ? Ce sont ces questions que nous nous sommes posées et auxquelles nous allons tenter de répondre dans ce dossier. Nous verrons dans un premier temps les définitions et expériences de différents auteurs sur la facilitation sociales pour poser un cadre théorique, puis nous verrons en quoi a consisté l’expérience de Norman Triplett, et quelles critiques nous pouvons formuler. Dans un second temps nous allons proposer une méthode expérimentale pour améliorer cette expérience et la réactualiser. Et nous verrons enfin quels sont les intérêts, mais aussi les limites de cette expérience réactualisée.
I- La facilitation sociale : étude de l’expérience de Norman Triplett (1897)
1) Qu’est ce que la facilitation sociale ?
« L’individu est essentiellement social. Il l’est non par suite de contingences extérieures, mais par suite d’une nécessité intime. Il l’est génétiquement. » Wallon, 1946
Les prémices de