La faim
Cette sensation est notamment commandée par une hormone : la cholécystokinine, identifiée pour la première fois en 2002 par une équipe britannique de l'Imperial College de Londres, et confirmée par des chercheurs dans l'Oregon et en Australie.
L'hormone est sécrétée par les cellules intestinales. Le taux de l'hormone grimpe dans le sang après avoir mangé et reste élevé entre les repas, ce qui réduit l'envie de manger du sujet. Lorsque le taux de l'hormone diminue, le cerveau l'interprète comme un signal de début de faim. La leptine augmente aussi avec la satiété, tandis que la ghréline augmente quand l'estomac est vide.
D'autres facteurs sont aussi responsables de la satiété. Les influx provenant de l'estomac via le nerf vague permettent à l'encéphale d'évaluer la quantité d'aliments ingérés. L'intensité et la fréquence des influx déterminent aussi la nature des nutriments. Par exemple, pour une même quantité, la réponse nerveuse est de 30 à 40 % plus forte pour des protéines que pour du glucose. Ceci renseigne l'encéphale sur la quantité de quelques nutriments spécifiques ingérés6.
De plus, la concentration de glucagon et d'insuline présent dans le sang joue aussi un rôle important tout comme la leptine provenant des adipocytes (cellules adipeuses)6.
Certains facteurs psychologiques et les habitudes influent aussi sur la satiété. Il faut noter parmi ceux-ci le renforcement et la punition (voir psychologie pour les définitions de ces termes) qui peuvent être attribués aux goûts des aliments par exemple6.
De plus, une diminution de température peut donner la faim car 60% de l'énergie convertie lors de la transformation des nutriments est libérée sous forme de chaleur, ce qui permet d'augmenter la température corporelle6.
Plusieurs autres facteurs entrent en ligne de compte mais même à ce jour la satiété n'est