la plus grande des deux filles, au teint clair, fait ses devoirs avec concentration sur une table prosaïque (elle écrit, du moins) ;derrière elle se dresse un homme, le père de famille, à la haute stature et au regard profond, surplombant l’ensemble des personnages ; à droite de celui-ci, un petit garçon blond jouant sagement...la plus grande des deux filles, au teint clair, fait ses devoirs avec concentration sur une table prosaïque (elle écrit, du moins) ;derrière elle se dresse un homme, le père de famille, à la haute stature et au regard profond, surplombant l’ensemble des personnages ; à droite de celui-ci, un petit garçon blond jouant sagement...Par cette toile, l’auteur met en avant certaines idées nazies. Ainsi les enfants blonds à la peau pâle rappellent le modèle de l’aryen, le modèle de l’Allemand « de race pure » selon les nazis. Le couple avec déjà 3 enfants ayant peu d’écart montre la volonté du régime nazi d’encourager les Allemands à procréer, à avoir une progéniture nombreuse pour assurer l’avenir et la supériorité de la « race » en Europe. La composition du tableau valorise la famille, une valeur importante du nazisme. De l’ensemble ressort une impression d’ordre, de respect (les enfants semblent sages et obéissants) et de hiérarchie : le père, grand et dressé est clairement présenté comme le chef de famille qui surveille. Les femmes sont affairées particulièrement aux occupations ménagères, coudre, consoler et bien sûr faire des enfants. Enfin l’absence du grand-père et l’atmosphère de deuil peuvent être interprétées comme le rappel des morts de la Première Guerre mondiale, guerre perdue par les Allemands. En 1939, ce tableau participe donc lui aussi, avec l’ensemble de la propagande nazie, à préparer l’opinion allemande à la revanche et donc à la nouvelle guerre qui va