La famille politique
L’organisation de la famille varie selon les sociétés et les cultures, ici elle relève de la coutume et de la loi.
C’est une longue histoire qui lie l’Etat et la famille faite de tension et de compromis. C’est en 1939 qu’un ensemble de dispositions concernant la famille sont adoptés et réunis dans un document nommé : « Code de la famille »: il y a une généralisation des allocations familiales, à la création d’une prime à la première naissance et d’une allocation pour mère au foyer, aux avantages fiscaux pour les familles en fonction du nombre d’enfants.
Assurément l’ordre familial est un ordre juridique, longtemps organisé en France autour de l’époux père doté d’une puissance qui est l’autorité paternelle qui a pu être très autoritaire à certaines époques. Aujourd’hui le droit de la famille évolue.
La famille a sa propre juridiction : ce sont les juges aux affaires familiales.
La famille est aussi une politique dont le souci est de corriger les inégalités sociales. Ces dernières décennies on remarque de la tolérance envers les familles. En 1989 est votée une loi qui exempte de contribution mobilière des familles nombreuses, la même année la durée du service militaire est réduite pour les ainées des familles de sept enfants. Certaines administrations instaurent des sursalaires pour les familles nombreuses.
En 1946 pour la première fois la famille entre dans la Constitution, c’est dire la reconnaissance qui lui est accordé par les pouvoirs publics.
Désormais seront versés aux parents des allocations familiales, ces allocations devant permettrent de subvenir aux besoins d’enfant de plus en plus coûteux, la scolarisation croissante est bientôt prolongée jusqu’à seize ans, ainsi qu’une émergence d’une société de consommation augmentant la demande, constituant les raisons majeurs du surcoût pour la famille. Les prestations familiales ont donc bien vocation à aider l’ensemble des familles à accéder à