La fance est elle une grande puissance en 1914
le silence de la mer
Le Silence de la mer est une nouvelle de Vercors (pseudonyme de Jean Bruller) et publiée clandestinement aux Éditions de Minuit dès février 1942. La nouvelle est notamment inspirée par les réflexions de l'auteur suite à sa lecture de Jardins et routes d'Ernst Jünger.
En 1941, au début de l'Occupation, un officier allemand, épris de culture française, est « hébergé » (logé de force) chez une famille comprenant un vieil homme et sa nièce. Par des monologues prônant le rapprochement des peuples et la fraternité, il tente, sans succès, de rompre le mutisme de ses hôtes dont le patriotisme ne peut s'exprimer que par ce silence actif. Quand l'officier se rend compte que le rapprochement des peuples, prétendu par la propagande nazie de l'époque, n'est qu'une duperie, il décide par dépit de s'engager sur le front de l'Est.
Citations
« Il fut précédé par un grand déploiement d'appareil militaire. » « Il (son père) pensait que le soleil allait enfin se lever sur l'Europe (...)Mais Briand fut vaincu. Mon père vit que la France était encore menée par vos Grands Bourgeois cruels - les gens comme vos de Wendel, vos Heny Bordeaux et votre vieux Maréchal ».
La bête humaine
La Bête humaine est un roman naturaliste d'Émile Zola publié en 1890, le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'histoire évoque le monde du chemin de fer et se déroule tout au long de la ligne Paris-Le Havre. On a coutume de dire qu'elle comporte deux héros : d'une part le mécanicien Jacques Lantier et de l'autre sa locomotive, la Lison, que Lantier aime plus qu'une femme. Outre son aspect documentaire, La Bête humaine est un roman noir, sorte de thriller du XIXe siècle ; c'est aussi un roman sur l'hérédité, Jacques souffrant d'une folie homicide que Zola rattache à l'alcoolisme des Macquart. Il est en effet le fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier (voir L'Assommoir). Il éprouve depuis l'enfance des douleurs qui lui